Un israélien nommé au Conseil d’Etat‎.

Publié le par ag94

 

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Arno Klarsfeld (né le 27 août 1965) est un avocat franco-israélien et collaborateur occasionnel du Président Nicolas Sarkozy, aussi connu pour son implication dans des dossiers brûlants de politique intérieure française, tels que la pluralité des mémoires ou les mal-logés. Ses parents (Serge et Beate Klarsfeld) sont célèbres pour avoir traqué et traduit en justice les criminels de guerres dont d’anciens nazis et sont surnommés les chasseurs de nazis.

Il est nommé Conseiller d’Etat, au tour extérieur, par décret du 28 octobre 2010

 

Engagement personnel en faveur de l’État d’Israël


En 2002, à trente-sept ans, il prend la nationalité israélienne. Bien qu’ayant passé de dix ans la limite d’âge, il s’engage dans les Magav, les garde-frontières rattachés à la police israélienne, et est affecté à des check-points autour de Bethléem, en Cisjordanie [13]. Il déclare le 4 décembre 2003 à l’Agence de presse israélienne francophone Guysen : "La haine est un sentiment banni des rangs de Tsahal. Oui, je suis fier de servir au sein de l’armée d’Israël".

Le 4 décembre 2001, il écrivit dans un article intitulé Israël-Palestine : les vraies causes du conflit publié dans Le Monde, qu’en s’opposant à l’immigration juive en Palestine dans les années 1930, les Palestiniens étaient responsables de la mort d’une partie des victimes de la Shoah[14] : « Si les Juifs persécutés d’Allemagne, de Pologne, de Hongrie, de Roumanie et d’ailleurs avaient été admis à immigrer en Palestine, ainsi qu’il avait été convenu et reconnu par la Société des Nations, sans doute le nombre de Juifs exterminés aurait été très inférieur à ce qu’il fut ». Mais en réalité, la Palestine était alors sous mandat britannique et tous les pays occidentaux de la Suisse aux États-Unis fermaient tout autant leurs portes aux réfugiés ... Dans ce même article il déclarait qu’il n’y a rien de choquant à ce que des Israéliens habitent dans les territoires occupés, puisque des Palestiniens vivaient bien en Israël[14]. « On dit que les implantations juives dans les territoires occupés sont un obstacle à la paix. Peut-être. Mais on peut aussi retourner le propos. Pourquoi des Juifs ne pourraient-ils pas habiter en CisJordanie et à Gaza, alors qu’un million d’Arabes vivent en Israël ».

Il finit cependant par se ranger à l’idée d’un pays pour les Palestiniens à côté d’un pays pour les Israéliens (à peu près dans les frontières de 1967) et sur le partage de Jérusalem ; il reconnaît le caractère "insupportable" de toute occupation pour les "populations conquises" dans une tribune publiée le 5 septembre 2005 dans le quotidien français Le Monde. Il ajoute : "Rien ne s’oppose à la création d’un État palestinien libre et indépendant, à condition que les Palestiniens renoncent à un droit de retour qui pourrait faire théoriquement des juifs une minorité dans leur propre État, et qu’ils renoncent au terrorisme"[15].


Soutien à l’invasion américaine de l’Irak


C’est au nom de l’amitié avec les États-Unis, de la protection due à Israël, et des droits de l’homme qu’il apporte aussi son soutien[16] à l’intervention américaine en Irak. Il prendra en 2004 la défense du président George W. Bush sur les plateaux de télévision français (notamment au Grand Journal de Michel Denisot sur Canal+).


Source : Wikipédia

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